De nos jours les jeunes demoiselles semblent préférer les hommes aux trais fins, au visage rose et doux, avec un corps à la limite de l’anorexie masculine. Nozomu n’est certainement pas ainsi. Il serait tout d’abord important de signaler que Nozomu n’a pas le corps de Matt Dallas (et Dieu merci, il a un nombril) ou on ne sait quel autre mannequin ou acteur de séries pour jeunes filles en mal de menstruations. Comme chaque garçon qui se respecte, il s’est mis en tête de cultiver ses muscles… Sans résultat. Il est hors de question pour lui d’aller à la salle de sport tous les jours faire un nombre astronomique de développé-couché, etc. Non, Nozomu compte plus sur les coups qu’il reçoit et qu’il donne pour se muscler dorénavant. En ce qui concerne ses cheveux, qui sont à la base noirs, ils sont blancs grisé. La teinture devait tout d’abord les rendre blonds, mais il ne faut pas faire confiance aux pots de coiffure à moitié prix du petit market du coin. Voilà qu’aujourd’hui il se retrouve avec la chevelure d’un septuagénaire. Du fait de des origines européennes qu’il tient de sa mère, il a les yeux d’un vert écarlate assez charmant. D’ailleurs son regard la seule chose qu’on pourrait lui trouver d’attirant. Ses yeux semblent débridés mais il n’en est guerre le cas.

Bagues, chaines, piques… Nozomu est une véritable réserve de métal. Ses doigts sont couverts de bagues toutes plus grosses les unes que les autres, affichants des symboles tel qu’un crucifix ou encore des têtes de morts. Non pas qu’il soit chrétien ou satanique (ou encore possédé comme sa grand-mère le dit), ce sont juste des accessoires qu’il aime. Ses jeans sont d’ailleurs parsemés de chaines sur les côtés, accroché à sa ceinture. Ses T-shirts et Hoodies affichent des effigies semblables.

Pour cerner le caractère de ce jeune garçon on pourrait tout d’abord commencer par énumérer ses qualités et ses défauts. Mais les défauts pourraient prendre une place plus importante que les qualités, ce qui ne serait pas en la faveur de ce personnage assez ambigüe. Certains de ses défauts pourraient même s’avérer être des qualités. Pour approfondir ces dires disons tout simplement que…

Nozomu est têtue. Une vraie tête de mule au point où il en est irritant. C’est le parfait type de personne avec laquelle il faudrait fonctionner par psychologie inversée. Dites-lui de faire un truc, il fera le contraire (Quoi que… à présent il ne fait plus rien, donc ça règle le problème.) Dites-lui se jeter d’une fenêtre, il remontera l’immeuble en escaladant, dites-lui de faire ses devoirs il mangera la feuille de calcul. Heureusement pour son entourage, ce n’est plus l’enfant turbulent qu’il était jadis. Lors de ses années de primaire, Nozomu étaient une sorte de pile duracelle qui ne semblait jamais se décharger. On disait souvent de lui qu’il avait un cafard dans la tête qui ne s’arrêtait pas de tourner, de tourner, encore et encore. Un véritable boute-en-train hyperactif. De par le parcours qu’il a subis, Nozomu en est sorti changer. Aujourd’hui il donne l’impression d’être un jeune homme calme de par sa démarche et son attitude blasée. Mais intérieurement, il y a encore cette flamme qui cherche à brûler plus fort, à s’étendre encore plus. Vous comprendrez qu’il s’agit d’un jeune homme assez violent. La violence ne lui sert pas à prouver qu’il est fort, d’ailleurs c’est souvent le premier à se faire frapper. Non, la violence comble ce vide qu’il a à l’intérieur de lui-même. Cette sensation d’être un cocon vide.

Nozomu n’est pas totalement irrespectueux pour autant. Heureusement pour lui, il véhicule dans son cœur, certaines valeurs qu’il tient de son père. Une des plus importantes est le respect de la famille. Jamais, au grand jamais, Nozomu ne frappera un membre de sa famille (en ce qui concerne son père ou les femmes de sa famille en tout cas. Il se bat fréquemment avec ses cousins et ses frères). Jamais Nozomu ne lèvera la main sur une femme. Bien que pour lui la violence puisse être également une forme d’amour (La raison pour laquelle il se battra souvent avec ses amis). Pour Nozomu l’amitié est encore plus importante que n’importe quel type d’amour. C’est pour cela qu’il ne fait confiance à trop peu de gens. De plus avec cette loi, cette espèce de énième Reich où l’on peut envoyer les jeunes dans ce camp de concentration qu’est L’enclos, à qui peut-on encore faire confiance ? Nozomu n’abandonnerai jamais un ami. Tout comme l’ami ne doit jamais l’abandonner.

(J'ai moins d'inspiration que je l'aurais cru, donc Voilà une histoire bâclée T_T)


Nozomu devait entendre cette phrase au moins une fois par jour à cette époque. Il devait probablement être le désespoir de ses parents, contrairement à ce que disait son nom. Sa mère, ambitieuse pour son enfant dès la naissance de celui-ci l’appela « Nozomu » signifiant « Espoir », mais ses frères et sœur le surnommais souvent « Zetsubo » (désespoir). C’était comme si les enfants des autres valaient toujours mieux que lui aux yeux de ces parents. Si ce n’était pas le cas, il était souvent comparé à ses frères beaucoup plus calmes que lui. Lui… n’était qu’un indésirable, un pestiféré. Certes, il s’agissait d’un enfant turbulent, très d’ailleurs, mais il n’était pas bien méchant. C’était juste un petit garçon souhaitant s’amuser bien qu’il soit souvent rejeté des autres. Ce n’était pas de sa faute. On ne peut pas reprocher à un enfant d’avoir autant d’entrain. Plutôt mourir que devoir rester calme dans son coin comme le reste de sa famille. Mais bientôt il ne supportait plus d’être comparé aux enfants des autres. Comme si… Lui, n’avait jamais été assez bien pour ses parents.

Qu’il en soit donc ainsi. Nozomu ne se conformera jamais aux règles, c’est sa manière d’être. Ses professeurs avaient toujours tant de choses à lui reprocher aux conseils de classe, sur ses bulletins. Partout on se plaignait de lui, on parlait de lui. Cet enfant fait trop de bêtises, cet enfant montre un comportement violent. Nozomu, qui devenait de plus en plus nerveux avec l’âge, se battait beaucoup avec les autres enfants, ne supportant pas les moqueries. Il éprouvait le besoin d’écraser quiconque se mettait en tête l’envie de le rabaisser. C’est ainsi que les moqueries fusèrent de moins en moins. Nozomu pouvait même à présent « compter » sur certaines personnes bien qu’elles ne soient pas ce qu’il puisse appeler « des amis ». C’était des potes, des copains. Chaque soir Nozomu rentrait avec de nouvelles blessures, de nouvelles plaies.

A 16 ans, le jeune homme avait gagné une des pires réputations du lycée (celle d’un délinquant peu fréquentable). C’est ainsi qu’il fit la connaissance d’un certain Al. Cet élève de terminale vendait du cannabis à beaucoup de jeunes dans le quartier. Nozomu venant d’une famille pauvre et ayant besoin d’argent, les deux jeunes s’associèrent. Pour ne pas faire écho de cette association, Nozomu devint un garçon discret, mais toujours aussi violent lorsqu’on le provoquait. Il devenu une personne à l’apparence blasée. Le genre de personne qui donnait l’impression de ne rien vouloir si ce n’est qu’on lui fiche un peu la paix. Ce marché dura beaucoup d’année à l’insu des autorités et de sa famille. Moyen à l’école, il n’était pas destiné à de grandes études. D’ailleurs il séchait beaucoup les cours, au désespoir de ses parents. Son père se mit d’ailleurs à l’appeler Zetsubo. Mais sa mère se refusait à le faire. Elle ne l’avait pas baptisé ainsi.

Tout se gâta le jour où Nozomu dû aller vendre du cannabis dans une ville voisine à l’âge de 18 ans. Certes personne ne le connaissait là-bas. Alors qu’il était dans la voiture d’un homme à qui il devait vendre quelques grammes de cette magnifique herbe, un officier de police eu la merveilleuse idée de patrouiller dans les environs. Si celui-ci ne vit pas le cannabis entre les mains des deux hommes, mais il vit (et senti) le poing de Nozomu lui écraser le nez d’une telle force qu’il se mit à saigner. Le jeune homme était persuadé qu’il s’agissait d’un officier de police chargé de la suivre. Un brin de paranoïa. L’histoire du gardien de la paix s’étant fait agresser par un jeu aux cheveux très clairs se rependit. Nozomu ayant des ennemis (et les preuves n’étant pas vraiment nécessaires pour se faire envoyer à L’Enclot), c’est ainsi qu’il reçut une lettre lui demandant de s’y rendre. Mais c’était impossible pour lui. Nozomu avait soif de liberté, il était impossible pour lui d’être entre quatre pauvres mur. Il ne s’y rendit jamais. A lu d’assumer la suite de ses actes.