Oui, soyons honnête et commençons par me présenter physiquement. Je ne suis pas forcement le genre de mec sur qui tu te retournes dans la rue. Je fais un mètre 92 pour 85 kg, le teint basané et les cheveux bleus nuit. J’ai les cheveux courts et les yeux bleus. J’ai plutôt les trains fins, mais je ne pourrais pas me qualifier moi-même de beau garçon. Je suis un mec lambda, tout de qu’il y a de plus banal. Malgré tout j’ai un gros complexe sur la couleur de ma peau…
Depuis le plus jeune âge je suis des cours de judo et de basket ma plus grande passion.
Cependant, j’ai su aller loin dans le basket, j’aurai pu participer à la championne league mais le destin en a décidé autrement.

J’ai un tatouage, à l’intérieur du bras droit : un chrysanthème noir. Le symbole de ma famille, nous sommes obligés de le faire tatouer à cet endroit à nos 16 ans.
Vestimentaire ment parlant je me suis calmé depuis des années, préférant les vêtements sobres et les joggings. Je suis plus à l’aise en jogging mais cela ne m’empêche pas de porter des jeans et des chemises. Mais ça reste sobre, j’évite cependant de trop montrer ma peau.
Sans en faire trop je sais de moi-même que j’impose le respect, les gens me craignent la première fois qu’il me voit. Il faut dire que je sais en imposer tout en me taisant. Je ne suis pas un grand bavard, je préfère agir mais surtout observer. Je suis un observateur avec une grande mémoire, je me souviendrais de notre première rencontre si elle m’a marqué, mais je me souviendrais surtout si tu m’as planté un couteau dans le dos. Mon père m’a toujours appris de savoir faire preuve de patience avant de se venger. Car la vengeance une fois faite, doit être absolue. Et faire le plus mal possible. Que ce soit physiquement ou mentalement.

Aujourd’hui, je me considère comme ayant une personnalité forte. Mais vous me verriez il y a de cela 4 ans, je ne vous aurez pas dit la même chose. Avant j’étais plutôt timide, discret et je me montrais peu. Je subissais la pression de ma famille, étant le seul héritier légitime je devais jouer le fils model. Mon père a eu un autre fils, un batard qui heureusement reste dans l’ombre. Mais je sais qu’il complote pour devenir l’héritier, et je sais aussi bien qu’il cherche par tous les moyens de m’envoyer à l’ENCLOS.

Et puis tout à basculer en ce jour du 7 juillet 2052 : j’ai été kidnappé, violé et molesté. Durant 4 jours. J’ai encore quelques marques sur mon corps. Par qui ? Je ne saurais vous dire. Il a été dit qu’une rançon avait été demandée à mon père, qu’il a finalement payé. Ce sujet reste encore tabou au sein de la famille.

Cet épisode fut l’élément déclencheur dans ma vie. Après cela je ne fus plus du tout le même. Après avoir été suivis par des psychologues plus médiocres les uns des autres, j’ai réussi à m’en sortir grâce au soutient de Maiden, la seule que je pourrais à ce jour considéré comme mon amie, elle fait aussi partie de ma famille, ainsi que de Dean, le bras droit de mon père mais un homme de confiance.

Il est dure ici de trouver de vrai passe-temps, malgré tout j’aime toujours autant le basket et sortir un peu avec Maiden, cela me permet de me changer les idées et d’être de nouveau un jeune homme de mon âge. Sans mes soucis et sans la pression de sa famille.
Durant ces rares moments je peux être insouciant, et ouvert aux gens. Mais j’ai tout de même une règle, c’est de ne pas trop m’attacher.

J’ai eu le malheur de le faire une fois. Ryota Kise. Blond, grand, mannequin est diablement sexy. C’était un ami de Maiden et comme point commun nous avions le basket. Nous avons entretenu une relation durant plusieurs mois. J’étais heureux, sachant que tout cela s’est passé 1 an après l’événement du 7 juillet 2053. Ca n’a pas été facile au début, j’avais des appréhensions vis-à-vis de ma famille. Il n’y a que Dean qui n’a pas approuvé cela et j’ai su plus tard pourquoi.

Mon père m’avait donné des dossiers de recouvrement, et son nom y figurait. Le nom du père de Ryota qui s’est endetté de plus 100 000 $. Je n’ai pas eu le choix, j’ai essayé de donner le dossier à quelqu’un d’autre, j’ai même essayé de prévenir Ryota mais peine perdue. Je me suis rendu chez eux avec un groupe d’homme pour découvrir l’horreur. Le père de Ryota avait tué sa femme, ainsi que ces deux jeunes enfants avant de se suicider. J’aurais préféré ne pas voir cela.
Ryota est apparu quelqu’un instant après, nous avions rien fait même si je savais qu’aux yeux de mon père tant qu’il resterait un membre de la famille, les dettes ne seront pas effacées. Mais à cet instant la seule chose qui m’est resté en esprit ce fut ce regard de pure haine que Ryota me lançait, la haine à l’état pur.
Après cela je n’ai plus entendu parler de lui. Il a comme…disparut. Maiden m’a dit qu’il s’était retrouvé à l’ENCLOS, Dean qu’il travaille pour mon père en tant que prostitué de luxe… Parfois j’aimerais le revoir…

Et comment je vois ce gros bordel qu’est 79 ? J’n’ai pas vraiment d’avis, faut dire qu’on ne m’a jamais inculqué la peur du GME, on m’a éduqué pour reprendre le bizness et c’est tout. Je sais que ce n’est pas le cas pour d’autre, mais c’est ainsi. Je suis pas du genre m’enfoutisme, je me mets au courant des choses qui m’entoure, des derniers évènement mais avec un œil extérieur, je ne m’implique pas si cela ne me concerne pas.
Sauvé la veuve et l’orphelin, ok mais il y a un prix pour ça.
J’ai un but dans la vie et on a rien sans rien, cela est ma devise. Je me suis étonné à aimer manipuler, c’est tellement simple d’agiter une carotte devant un âne pour qu’il avance, et il est de même avec les gens.

Ma famille est la famille Toshin, une famille qui traite avec les Ferez depuis des années. On traite pour eux, mais on s’occupe plutôt des recouvrements des dettes à la manière forte. On prête aussi mais on reprend surtout à des taux d’intérêts beaucoup plus élevés qu’il se doit. Si ma famille a réussi à se faire un nom au prêt des Ferez c’est grâce à mon grand-père. Pour la petite histoire, les Ferez lui ont prêté de l’argent pour qu’il puisse investir et c’est ce qu’il a fait : dans la prostitution. Mon père a reprit le bizness, il a totalement remboursé les dettes que mon grand-père devait au Ferez, mais a continué tout de même à traiter avec cette grande famille.

Mon père est à la tête d’un réseau de prostitution organisé : Love Hôtel, bar d’hôtesse/d’hôte et salon de massage. Mineurs comme majeurs. Certains pauvres sont prêt à tout pour avoir de l’argent dans cette ville et des familles ont vendu leurs enfants pour quelque sous qu’ils ont rapidement lapidé. Ces divers places servent aussi de façade aux divers trafics des Ferez

Le nombre de personnes qui se présentent tous les vendredi matin devant chez nous pour demander de l’argent est souvent hallucinant, mais uniquement d’un œil extérieur. Je m’y suis fait, et je regarde souvent ça de façon lointaine.

Oui, mon père exploite des humains. C’est ainsi, on ne choisit pas sa famille.
Quant à moi, tout le monde ne me considère pas comme le fils légitime du grand patron, on craint mon père mais on ne me craint pas forcement. Même si ces derniers temps je suis souvent sur le terrain et que mon père me donne des cas de recouvrement à faire, ses hommes continuent à me dénigrer dans mon dos.

Je n’ai jamais vraiment connu ma mère, je sais juste que c’est une tahitienne avec des origines noires, je sais aussi que mon père l’a aimé et aurait voulu que ce soit sa femme légitime. Mais étant issu d’une famille traditionnelle japonaise, les couples mixtes ont toujours été mal vus et inacceptable. Alors, il m’a gardé au prêt de lui mais a décidé de couper tout contact avec ma mère. Ce qu’elle est devenue, je ne sais pas.
Parfois j’aimerais savoir, mais encore une fois c’est un sujet dont on ne parle pas. Quand j’ai eu le malheur d’en parler avec ma grand-mère celle-ci s’est juste contenté de renifler de façon dénigrante.
Je n’ai jamais vraiment aimé mes grands parents.

J’essaye d’exister en dehors de cette famille. Même si je sais qu’on attend beaucoup de moi. Malgré que je sois mineur, et du nombre de délit que j’ai déjà commis, je sais que si je ne suis pas encore allé à l’ENCLOS, c’est grâce au nombreux pot de vin que verse mon père à la GME ainsi qu'au chef de la police : Jacelyn Maintower, un vrai ripoux. Oui, pour l’instant je suis au-dessus de la Loi, mais pour combien de temps encore… Personne n’est à l’abri.

Le bizness de ma famille est répugnant mais l’argent qu’il engendre l’est beaucoup moins. L’argent n’a pas d’odeur même s'il est entaché de sang…

Je vis aux dessus de ça en vivant dans les beaux quartiers. Notre maison familiale dans le pur style d’une maison traditionnelle japonaise est implanté en retrait du centre, et loin des love hôtel, et salon de massage qui se trouve dans les bas-fonds.
Un quartier calme. Sans histoire, même si je suis persuadé que tout le quartier sait qui nous sommes.
Je vous parlais de la fille d’attente du vendredi matin, excusez moi mais quand je voulais dire qu’elle avait lieu chez moi, je voulais parler de l’autre chez moi. Nous avons une maison dans les bas quartiers. Enfin j’appellerais cela plutôt un bureau mais il m’arrive de dormir là-bas, certain soir…

Quand je traine souvent dans les bas quartiers en compagnie de James, et Lisa. Lui, un fugueur qui fuit des parents violent, elle une toxicomane, ils appartiennent aux Wrath. Grâce à eux j’ai pu tout doucement me tisser un réseau parmi eux sans pour autant dire d’ou je venais, je sais que je pourrais avoir des problèmes si l’un d’eux sait qui est mon père ou même ma famille. Parfois je deal, parfois je frappe, et souvent je manipule.

Je me façonne une personnalité plus forte encore. Je veux me faire un nom et prouver à ma famille. Leur prouver que je peux la reprendre plus tard, tout ayant une main sur ces jeunes des Wrath même si Tatsuki Aoyama est actuellement à l'ENCLOS, il reste pour beaucoup le chef légitime des Wrath. Mais surtout, je veux retrouver ces pourris qu’y m’ont violé il y a de cela 4 ans... Récemment j'ai pu avoir deux noms, deux proies. Deux proies difficiles à trouver, seul un Hunter pourrait m'aider sur ce coup là, mais peut-on vraiment leurs faire confiance ?