Le réveil de Nozomu se mit à sonner. D'habitude il ne le mettait jamais en marche son réveil et se sortait toujours seul de son sommeil une heure avant l'heure à laquelle il devait se réveiller. La raison pour laquelle aujourd’hui il l’avait mis à 7 heures du matin était tout simplement qu’il avait l’intention d’aller… Travailler. Ce n'est pas parce qu'il était sur la ligne de mire de quelconque hunter qu'il arrêterait son business. Ce n’était pas que le jeune homme avait l’habitude de se lever tard mais... ce matin là fut véritablement difficile. Lors de ses "sorties d'affaire" (si on peut appeler ca comme ca) il avait la fâcheuse manie de rencontrer des personnes toutes plus étranges les unes que les autres. Trop de personnes étranges à son goût. Et il ne ressortait jamais indemne de ces rencontres : La preuve en était les bleus et les pansements qu’il avait sur le visage et les bras. Comme dit plus haut, Nozomu était déjà réveillé lorsque son réveil sonna. C’était par habitude. Chez les Suzuki, faire la grâce matinée était signe de flemmardise et donc d’absence de discipline. C’est ainsi que lui et ses frères se faisaient constamment réveiller en sursaut par les « grands frères » ou les chefs de famille.




Aller en ville était à ses risques et périls. Oui, car quand il n’était pas enfermé entres les murs protecteurs de son minuscule appartement. Il lui arrivait toujours un tas de mésaventures pour les moins… assez farfelues. (Si on écarte les risques de rencontrer des hunters) Comme celle du Strip Club (ou le « Club des Gentlemen » comme les « grands frères » disaient), la veille de cette magnifique journée de juin. Nozomu regretta de se ne pas avoir emmené ses deux amis avec lui. Peut être auraient ils pu empêcher ce qui s’est passé. Nozomu se trouva deux ou trois alcolo à qui soutirer quelques litres de Chivas ou de John Walker. Comme attendu, le divertissement offert par les jeunes demoiselles était parfait. Tout va pour le mieux jusqu’à ce que quelques deux glandus avec leurs minettes ne viennent s’assoir à la table de Nozomu et ses alcolos, les faisant passer pour… un glandu saoul et des gros lards alcolos. Deux des filles accompagnant ces quelques nouveaux arrivants se dirigèrent vers Nozomu et lui firent signe de faire au tour aux toilettes pour dame. Ce qu’il fit une fois que toutes les autres dames avaient désertés l’endroit. Il y avait une odeur familière : celle du cannabis. Mais pas que ca. Il y avait une autre odeur mélangée à celle là. Imaginez-vous le goût de la pâte amande… en odeur. C’était exactement. Ces deux filles fumaient une espèce de joint rouge qu’elles ne tardèrent par à faire goûter au jeune homme. Il en fuma la moitié. Ce furent les dernières images qu’il eu de lui cette soirée là. A son réveil il était 3h et demi sur sa montre. Il était au bord d’une piscine et ses vêtements étaient froissés. Il se sentait comme sec… vidée… de toute son énergie… En inspectant les environs du regard. Il remarqua la présence des deux hommes du Strip club. Ceux-ci le ramenèrent à son appartement (oui, quand on a la bête idée en tant de prey de sortir avec sa carte) où ils le ramenèrent dans sa chambre. Si ils l’avaient laissé dans la rue, il se serait surement réveillé au même endroit car impossible pour lui de bouger. Ils s’en allèrent en disant :




« Merci pour la nuit d’hier. C‘était marrant. »



Voici les derniers souvenirs de Nozomu qui s'en allant en ville, travailler avec la gueule de bois. Il avait pour mission de trouver de jeunes gens à qui vendre quelques petits grammes de cannabis dans la rue. C'est en faisant semblant de travailler pour un service du quartier qu'il opérait. Il ne savait pas ce qu'il avait pu ingurgiter ou fumer la veille, mais ne se sentait pas encore totalement sombre. Comme si la drogue qu'il avait pu consommer agissait toujours.

Il détestait se genre de réveil. Le genre ou il ne sait plus ou il est ni qui il est. Qui était il au fait? Zelda? Height? Gilgamesh? De la main il tatonna à la recherche de sa précieuse paire de lunette. Il l'avait laissé, comme d'habitude sur la table de chevet avant de dormir... Sur la table de chevet... Il tâtonna encore un instant puis se figea. Pas de paire de lunette. En fait, pas de table de chevet non plus. Rien. Juste une sensation de mou et de poisse... Il ouvrit brusquement les yeux. Il tourna la tête à gauche, à droite... Il était... Il était visiblement dans un tas d'ordure, empêtré. Il se redressa observant. Visiblement il était à la sortie d'un quelconque bar. Une chance, n'ouvrant que la nuit, la rue était vide. Il regarda le nom du bar, il était clair et lisible... Ce qui voulait dire qu'il portait ses lentilles. Il commença à faire le rapprochement dans sa tête. Hier soir, il en était sur, il s'était couché lui même. Zelda. Il se souvient s'être glissé dans ses draps, avoir parcouru des yeux le lit au dessus de lui. Il se souvient s'être endormis. Visiblement sa nuit avait du être courte. Resté à savoir qui avait pris le dessus hier soir... Enfin, hier soir ou depuis la dernière fois qu'il avait été lui même.

Il se leva gémissant. Son corps lui faisait mal d'avoir dormis dehors, il avait surement du attrapé froid. Il marcha un moment jusqu'à une vitrine du bar. Son reflet était flou mais il pouvait tout de même voir les détails. Il portait un jean plutôt serré - le genre de jean qu'il déteste! - bleu, déchiré esthétiquement aux genou et au fesses visiblement, un t-shirt rouge au motif étrange, trop grand au col découvrant ses clavicules... Il s'approcha et vit, pendre à ses oreilles, une farandole de pendent. Il leva le bras donnant une pichenette dans l'une d'entre elle.

- Putain... Putain... Putain!

Il inspira profondément. Au moins n'était il pas habillé de l'uniforme de l'ENCLOS. Il faisait jour, et soleil, il devait surement être vers midi.. Uniforme à cette heure aurait signé son arrêt de mort. Pourtant il ne l'avait pas. Ce qui voulait dire que Height avait trouvé des fringues. Et s'il en avait eu le temps, c'est qu'il n'avait pas du être lui même depuis un moment. Il inspira profondément. *Fuckin fakes!* Il frotta ses bras traversant la petite rue pour en rejoindre une plus grande, plus animé. Mais bon, à cette heure si, dans la rue des bars, il n'y avait pas grand chose, pas grand monde. Il pressa le pas tout de même. C'était depuis peu les vacances scolaire, et qui dit vacance scolaire dit chasse toute la journée. Il était hors de question qu'il se retrouve aux prise d'un hunter maintenant, surtout pas. Il était plus stressé maintenant, quand il accéléra encore un peu plus le pas... Il ne regardait pas ou il allait, et donc, ne vit pas la silhouette se rapprochant. Il ne fit que la sentir, lorsqu'il lui rentra dessus violemment, s’empêtrant, manquant de se prendre un mur.

Il sautilla un moment, avant de se redressé prestement, méfiant, devant le jeune devant lui. Cheveux blanc, regard pas vraiment avenant... ça aurait du suffire à Zelda pour s'enfuir. Prendre ses jambes à son cou sans demander son reste. Pourtant, il avait une sensation étrange... Les mots sortirent avant qu'il n'ai pu les contrôler...

- Hé... On c'est pas déjà vu quelque part?

Il lui rappelait vaguement quelqu'un. Une tête pareil, ça ne s'oublie pas! Il regretta un instant de ne pas être Gilgamesh. Gilgamesh l'aurai tout de suite reconnu, lui. Zelda lui se contentait de fixer, pantelant, toujours totalement perdu dans ces vêtement trop provocant qui devait surement lui donner l'air d'un junkie.