Zelda n'est pas quelqu'un qu'on remarque. Pas très grand bien que pas petit non plus, il se fond parfaitement dans la masse de la population. Cheveux court lui tombant sur la nuque, ceux ci varies très souvent du blond blé au rose foncé ou bleu claire. Il n'aime pas particulièrement ces couleurs, mais quelques fois, Height oublie le contrat et les teints dans son sommeille. Soit, ce n'est pas non plus comme si ces couleurs étaient particulièrement originales, beaucoup de jeunes ont les cheveux rose, bleu ou vert, ce n'est pas nouveau. Cependant les couleurs ne correspondent vraiment pas à sa personnalité et c'est cela qui le gène. Plutôt timide, introverti, Zelda est le genre à raser les murs, ne pas regarder les gens dans les yeux, ses yeux vairons - un bleu et un jaune le jaune qu'il cache souvent derrière une lentille de couleur que Gilgamesh s'empresse de lui enlevé à chaque fois d'ailleurs - toujours caché derrière sa paire de lunette, à évité tout conflit. Plutôt passif, il dit rarement ce qu'il pense, préférant tout faire pour ne pas froisser de quelque façon que ce soit la personne avec qui il est. Toujours le nez dans ses bouquins ou a écouter de la musique, Zelda est plutôt du genre à aimer rester dans son monde. En fait, il serait presque asocial s'il n'y avait pas les autres. Toujours à le pousser à bout, les autres sont ceux qu'il fait passé pour ses frères la plus part du temps car, et bien, c'est beaucoup plus facile de dire ça qu'il souffre d'un trouble de la personnalité multiple. Cela engendrerait bien trop de question dont il n'a d'ailleurs, pas forcément les réponses... De ce fait, dans son corps, en plus de lui même, il y'a Height et Gilgamesh. Ceux ci, bien que partageant son corps, son totalement à son opposé. Height par exemple est du genre souriant et grande gueule. Toujours à rire ou parler fort, à séduire les gens, plutôt vulgaire, bagarreur, et obsédé sexuel aussi. Direct, il dira toujours ce qu'il pense ou fera toujours ce qu'il veut sans se soucier des conséquence! Excentrique, frivole et coquet, il adore se teindre les cheveux, se mettre du vernis flashy et surtout, les piercings qu'il met à gogo. Gilgamesh quand a lui est plus posé mais ce n'est qu'une façade. Observateur, calculateur et surtout manipulateur, Gilgamesh sait usée de tout ses talents pour se sortir de n'importe qu'elle situation... Ou si fourré. Attiré par le danger et l'interdit, il ne supporte pas de rester sans rien faire. Violent, séducteur, sournois, et surtout imprévisible, il est souvent difficile de savoir ce qu'il pense. Gilgamesh est aussi le plus égoïste et avare des trois. Il ne pense qu'à lui, enfin à eux et leurs intérêts, et le reste peu bien allé se faire foutre. Le fait que leurs personnalité soit totalement différente pose souvent des problèmes à Zelda, se réveillant souvent dans des situations qu'il ne comprend pas et surtout qu'il n'a pas souhaité, mais ce n'est pas comme si il avait le choix.

Aussi loin qu'il se souvienne, la vie n'a jamais été facile. Elle ne fit que devenir plus dur, et plus dur et plus dur au fur et à mesure qu'il grandissait. Bien sur comme tout le monde il ne se souvient pas du temps ou il était bébé, mais une chose qu'il peu vous dire sur son enfance, c'est qu'il ne se souvient pas une seule fois avoir été heureux.

I'm not the same as yesterday... It's hard to explain how things have changed... But I'm not the same as before.

Zelda a grandit dans la ville. Né dans une famille de classe moyenne, il grandit à la frontière entre les secteurs et le centre. Cela ne changeait pas grand chose pour lui, enfant solitaire et timide déjà, il sortait rarement, préférant regarder le monde à travers les vitres de leurs appartements ou les épais verres de ses lunettes. Passif. Souvent son père venait le voir, le prenait sur ses genoux. "Pourquoi tu ne va pas jouer avec les autres enfant Zelda?" "Ils ne m'aimeront pas." Son père ne cherchait jamais à allé plus loin dans la conversation, se contentant de hocher la tête et de partir travailler, de toute façon c'était la seule chose qu'il savait faire, travailler pour sa stupide entreprise. Sa mère elle était toujours la. Femme au foyer, elle était cependant plus enclin à dépenser l'argent de son bien aimé mari qu'à s'occuper de vraiment de la maison ou de Zelda. Seul. Toujours seul. Bien vite, Zelda s'enferma d'autant plus dans sa bulle. Que ce soit à l'école ou à la maison, toujours dans ses livres ou sur un ordinateur, préférant faire ses devoirs qu'allé jouer dehors. C'est à cause de cette attitude passif que ses parents, petit à petit se mirent tout simplement à le détester. Enfin peut être pas, mais une chose était sur, pour eux il était invisible. "Parle jamais ce gamin, incroyable! une chiffe molle!" ils parlaient devant lui, sans jamais se soucier de ce qu'il pensait, littéralement, Zelda était invisible. Tellement que sa mère ne s’embêtait même plus à cacher les amants qu'elle emmenait à la maison quand son père n'était pas la. Tellement que son père ne prenait même plus la peine de se cacher pour se saouler. Et puis, la crise qui allait bon train finit par les atteindre de la façon la plus violente. Dette sur dette, la vie à la maison était devenu invivable et le statut de Zelda passa de invisible à souffre douleur. Tout était de sa faute, absolument tout, parce qu'il était inutile. Totalement inutile. A l'école c'était la même chose. Très vite prit pour cible par les plus vieux, les plus violent, il devint rapidement le larbin, celui dont on se moque... Il se souvient parfaitement de la douleur. L'impression d'être seul au monde, se vide autours de lui... Hurlant à plein poumon que quelqu'un vienne, que quelqu'un le sorte de ce gouffre sans fond... Et quelqu'un répondit à son appel, un jour.

And I won't surrended quietly... Step up and watch me go. Break down! You really want it? Wanna make a scene, let's get it started, let me see what you got!

La première fois, c'était sous forme de rêve. Il était dans le noir, comme à chaque fois, hurlant. Et puis, il se retrouva dans la foule, une foule dense ou personne ne pouvait le voir... Il hurlait, hurlait, et personne ne réagissait alors... Alors il se mit à hurler encore plus fort et une voix sortit de nulle part; Comme résonnant du fond d'une grotte...

- TA GUEULE! Tu fait que de gueuler depuis une heure! Si t'es pas capable de trouver ton chemin tout seul, demande de l'aide et voilà, braille pas comme un porc qu'on vient d'égorger! - La voix était grave. Grave et violente, il regarda autours de lui pour voir qui lui parlait ainsi, mais ne vit personne. Pourtant il était sur qu'il t’avait quelqu'un. Tapis, l'observant... Et plus il y pensait, plus il avait peur. Et à cette peur, un rire cynique répondit, et une autre voix, plus calme cette fois, plus froide.

Pourquoi tu te met à avoir peur? Ce n'est pas ça que tu attendait? Ce n'est pas ça que tu demandait du plus profond de ton coeur? Ne plus être seul?

La voix se répercutait comme un écho, semblant ricocher sur les gens. Zelda cligna plusieurs fois des yeux sans comprendre. "Qui êtes vous?" demanda t'il, "Nous somme ceux que tu as créer. Il ne comprenait toujours pas. La tête commençait à lui tourner, il la sentait lourde. Il s'assit, et lorsqu'il releva la tête, la foule avait disparu. Devant lui s'étendait le motif ocre du papier peint de sa chambre. Il fronça les sourcils quand l'image bougea pour faire un tours complet de sa chambre, comme s'il ne l'avait jamais vu. C'était étrange. Il voyait les choses, comme s'il regardait à travers une télé. Il se sentait bouger, mais comme s'il était incapable de contrôler ses mouvements, comme si son corps avait sa volonté propre. Et lorsque celui ci s'arrêta devant le miroir de sa chambre, il comprit. Ce qu'il voyait dans son reflet n'avait rien à avoir avec lui. Ce Zelda là ce tenait plus droit, avait un air plus confiant, un sourire en coin presque vicieux lorsqu'il passa sa main dans ses cheveux. Et juste comme ça, de cette façon, sa vie prit un tout autre tournant.

'When we move, we camouflag ourselves, we stand in the shadow waiting... We live, for this and nothing more, We are... What you created

Soudain, il n'était plus seul. Dans sa tête, il entendait ces voix, leurs voix, toujours en continu. Lorsque quelqu'un lui parlait, les autres étaient toujours obligé d'émettre un commentaire, de rire ou d'être cynique. Heureusement, ces conversations à trois dans sa tête passait largement inaperçu. Silencieux et rêveur de nature, personne ne s'étonnait qu'il soit perdu dans son petit monde. Pourtant plus le temps passait, plus les voix ne se contentait plus juste de lui parler. Il ne comptait plus le nombre de fois ou, croyant s'endormir, il se réveillait dans des endroits totalement inconnu, parlant à des gens qu'il ne connaissait ni d'eve ni d'adam. Au début, cela le gênait au plus au point. Il détestait les autres, qui s’immisçait dans sa vie, dans son monde. Un trouble de la personnalité, comme s'il avait besoin de ça! Et puis un jour, ces deux là ne lui causait que des problème, et les menaces d'avertissement commencèrent à pleuvoir sur sa tête. "Et alors? De toute façon tu n'a pas encore 16 ans, autant en profiter non!" Ouais. Malgré cela, il voulait éviter un maximum de se retrouver à l'ENCLOS si tôt sa majorité atteinte. Oui, au début il pensait que ces personnalités ne lui apporterait que des problèmes. Et ce fut le cas. Incontrôlable, toujours plus... Mais plus le temps passait, plus il s'habitua à leurs présence. Et un jour il se rendit compte que peut être ces personnalités n'était pas tant un fardeaux que ça. Oui, ce jour ou elles lui sauvèrent la vie.

I can feel the storm the winds have changed... Cause we're world's apart but just the same... But we won't leave the way that we came

La crise aidant, ses parents furent vite étouffés par les dettes, et un jour, un homme vint récolter ses dettes. Un homme du ministère et, sortit de nul part, son père lui donna une grosse somme d'argent. Toute dettes comblées. Zelda se souvient avoir pensé un instant "d'ou peu bien venir cet argent"? Croit moi Zelda, tu ne va pas tarder à le savoir...". Et la voix avait raison. Bientôt d'autre homme vinrent à la maison. Son père annonçant à Zelda de façon simple qu'il l'avait vendu. Oui, vendu, comme une simple marchandise. Après tout il était inutile n'est ce pas? Zelda se souvient avoir sentit une vague de colère l'envahir, traversant tout son corps... Il se souvient s'être sentit partir, et quand il revint à lui, il tenait son père par le col son visage tout prêt du sien, et, la voix qui sortit de sa bouche était grave et menaçante lorsqu'elle annonça Je te ferai payer ça vieux con. Je te le ferai payer au centuple. Un jour viendra ou tu te pensera heureux et à l’abri de tout, et ce jour la, je te tomberait dessus comme un corbeau sur un cadavre et mettrait ta vie en poussière. Zelda pouvait lire la surprise et la peur dans les yeux de son père, lorsque l'autre le relacha violemment, lui crachant à la figure sous le regard effaré de sa mère. Il se souvient parfaitement, l'attitude dégageait qu'il eu, main dans les poches quand il suivit ses nouveaux "propriétaire". Digne, fier, bouillonnant de colère.

Il avait 14ans quand il fut vendu à Pride. 14ans. Il se souvient encore de la peur, de l’appréhension. Il était sur de finir comme un vulgaire esclave, un vulgaire jouer. Il en avait peur, mais chaque fois, les voix lui assurait qu'elles ne laisseraient pas cela arrivé. Toujours présente pour lui, et pour ça il leurs en était plus que reconnaissant. Et en effet, elles tenir promesse. La ou, Zelda aurait du finir comme au mieux, un homme à tout faire, la voix qui se disait s'appeler Height grimpait les échelons de la mafia à la force de sa grande gueule et de ses poings. La ou, le tempérament de Height pouvait lui causer du tord, l'autre voix, Gilgamesh, savait ruser pour toujours garder tout le monde de son coté. Rapidement, Zelda devint un membre à par entière de Pride. Tous l'appréciait, et certain furent même mis au courant de sa conditions, de ses trois personnalité et jamais Zelda ne se trouva plus à sa place que parmi ces gens qui, pourtant de tous, du gouvernement, était traité comme de la racaille. Avec ses talents et son intelligence, Zelda aida de son mieux Pride. Oui c'était violer la loi, oui c'était dangereux, et oui il en était sur, il finirait surement à l'ENCLOS si jamais il se faisait pincer, mais... Et alors?

Are you ready? Are you ready for me? Are you ready? Are you ready to see?

Rapidement, il devint un membre indispensable de Pride, mais si cela lui suffisait lui, cela ne suffisait pas à Gilgamesh qui était toujours en mal de plus d'actions et de danger. Il n'était pas comme Height à pouvoir se contenter de bagarre des de soirée à boire, non. Il lui fallait faire fonctionner son cerveau, sentir l’adrénaline traverser ses veines. Zelda ne su jamais comment Gilgamesh rejoignit Red Fraction. Il refusa toujours de lui dire se contentant de sourire d'un air mystérieux. En vérité, Zelda ne sait pas grand chose de Red Fraction et de ce qu'il si passe. Par sécurité lui a expliqué un jour Height. Si un jour Zelda venait à passer au détecteurs de mensonge, il ne pourrait jamais rien en ressortir. Depuis, il n'essaya pas dans savoir plus. Gilgamesh et Red Fraction son une chose, lui et ses cours une autre et Height et Pride... Furent ce qui le mena à l'ENCLOS.

Avec son casier judiciaire bien fournis, Zelda se demanda souvent pourquoi il ne fut pas envoyé la bas plus tôt. Certains membre de Pride lui expliquèrent que c'est parce qu'ils n'en voyaient pas l'utilité, mais que maintenant, ils avaient besoin d'informateur à l’intérieur de l'endroit au grand damn de Zelda. Pourtant, à 18ans, prendre la direction de l'ENCLOS ne lui fit pas aussi peur que cela. Peut être parce qu'il savait que dans tout les pires cas, il pourrait compter sur Height et Gilgamesh pour le défendre. Que dans le pire des cas, au moins il n'était plus seul.